Les « courts circuits » du Clos Romain

Mes amis, voici la fin de l’énigme.
Je dois avouer que je n’ai pas été très bon dans les indices.
Et tout en écrivant, je me demande encore comment je vais vous faire passer mon message.
Celui-ci n’est ni une annonce triste, ni une plainte, ni vraiment un appel a l’aide.
Le mieux est que vous le jugiez-vous même.

J’ai choisi cette date, veille  du 8 Janvier, en lien avec ce qui se passe en Allemagne ou les agriculteurs se soulèvent.
C’est n’est sans doute pas que pour cette affaire de taxes sur le gnr, mais pour des raisons bien plus profondes.
Depuis le covid, les difficultés sont de plus en plus présentes amenant certains d’entre nous a se demander pourquoi nous continuons a faire  notre métier.
Pour ma part, j’ai toujours aimé faire mes produits, le vin et l’huile d’olive en agriculture bio.
Quand certains me demandent ma manière de cultiver ou produire, je propose toujours a la personne de se souvenir des bons petits plats maison faits avec amour par sa grand-mère.
Et je lui dis voilà je suis comme une grand-mère, je respecte le plus possible mes terres et j’aime être certain que ce que vous venez acheter chez moi ne sera pas mauvais pour votre santé, mais tout le contraire.
Je pense qu’il est important que vous ayez encore accès  a ce type de produits, pour moi c’est comme une partie de notre patrimoine commun.
Idéaliste j’ai pensé que je pouvais travailler, et un peu délaisser la partie commerciale, pensant que vous viendriez seuls vers mes produits.
Je suis un peu optimiste parfois, mais je n’aime pas trop les salons, la foule… Certains me connaissent.
Mais je connais aussi vos propres difficultés, vous êtes dans la nécessité de vous priver de choses en ce moment, ou de les acheter le moins cher possible.
Dans le commerce nous vendons nos  produits à prix professionnel, en effet les pros qui revendent nos produits ont aussi des charges.
Toutefois pour ma part l’idée est qu’ils puissent continuer a en avoir, pour cela je dois continuer à vinifier et donc ne pas arrêter mon activité, l’idée n’est pas de les évincer.
Et nous voilà enfin au dénouement.
La seule façon pour moi de continuer à vous proposer mon huile et mes vins est d’augmenter la part de mes ventes au particulier, en direct en circuit cout d’où le jeu de mots.
Toutefois je me mets a votre place aucun intérêt de venir au domaine, si c’est pour trouver les vins et huiles au même prix qu’au magasin.
Au bar il y avait les « happy hours » et bien là il y aura le moment « court-circuit ».
Deux heures par semaine sans doute le dimanche de 10h a midi, où vous trouverez les produits a un prix spécial.
Pour des gens spéciaux, qui se déplacent,  et pourquoi pas aussi pour ramener des produits a des amis qui vous passeront commande.
Le vin et l’huile pourront aussi être retirés en vrac pour ceux qui veulent payer le produit et pas tout le reste (emballages, etc)
Le moment, ne doit pas être qu’un moment de commerce, ainsi si vous le souhaitez-vous pourrez amener un petit truc a grignoter avec les autres clients, vous faire des amis, me poser toutes les questions que vous voulez.
Si ça fonctionne je convierai plus tard d’autres producteurs.
Plein d’autres idées couvent dans mon esprit, le clos romain va s’ouvrir beaucoup a l’avenir, il est temps qu’on se connaisse.
Merci pour votre lecture j’ai hâte de connaitre vos réactions.
Les « courts circuits » du Clos Romain
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